J’en ai l’habitude, de ce genre de gueule de bois, lorsque je vote à l’envers du bon peuple. Mais je suis quand même chaque fois sonnée de voir que le grand sachem Blocher arrive à ses fins en faisant peur à tout le monde dès qu’il s’agit d’asile. Il s’imagine qu’on va résoudre la criminalité en réduisant à la misère et la clandestinité ceux qui n’ont pas de papiers. Il fait croire qu’en vivant dans un bunker, on sera plus heureux, mieux que tout le monde…on sera isolés et vulnérables, oui, c’est tout ce qu’on aura gagné…
Dans ce mauvais feuilleton, voilà encore deux trucs qui me font bondir:
Le PDC: c’est quoi le PDC? l’UDC avec une faute d’orthographe? pourquoi hurlent-ils avec les loups ceux-là? on ne voit plus la différence avec les autres partis de droite. Bonnet blanc et blanc bonnet.
Les mêmes qui tremblent devant une peau mate ou un regard noir, ces mêmes UPDC, pensent que pour revitaliser l’économie Suisse, il faut pouvoir vendre du terrain et de l’immobilier si possible aux riches étrangers. D’où l’abrogation de la lex Koller. En soi cette loi n’a pas de raison d’être, vu qu’elle discrimine les étrangers dans une certaine mesure. Ce qui me hérisse, c’est qu’à ces étrangers aux poches pleines, on déroule le tapis rouge et on leur vend tout ce qui nous passe sous la main. Par ici la bonne soupe! au moment où on serre la vis de façon indécente pour les demandeurs d’asile, Blocher fait une belle exception à la lex Koller pour permettre à un magnat de l’immobilier égyptien de construire un village touristique démentiel à Andermatt. Ecoeurant…